Une soirée découverte de la scène montante en musiques urbaines
On ouvre la soirée avec un open mic, puis on enchaîne avec ce double plateau, où l'on retrouve les Lorientais de Don Gabo & Kreg et on découvre les Manceaux de Drache. Deux groupes qui se connaissent bien et que le Sterenn réunit pour une soirée aux textes acerbes et aux mélodies brutes. Histoire de ne pas oublier que le monde est à nos portes… et qu’il grince.
>> 17h à 20h - Tarif unique 5€ sur réservation
À PROPOS DE DRACHE
Après un EP sorti en 2020, défendu sur plusieurs scènes reconnues (Hip Opsession, Festival Connexion, accompagnement Superforma…) aux côtés d’artistes tels que Casey, Virus ou encore Rocé, Drache sort son premier album : « En attendant la fin du développement ».
Dans cet album, on accompagne un blondinet en Haïti pour interroger ce qui se cache derrière le bel étendard de la solidarité internationale. On passe dans le Kivu
rencontrer ceux qu’on pousse allègrement dans le précipice des vulnérables. On s’arrête au Cambodge pour enterrer la vie de garçon de Patrick, puis au Sud-Soudan, dans les camps des
invisibles.
On gratte le vernis des fantasmes humanitaires qui masquent des réalités post-coloniales un peu crades. Et quand la bile remonte un peu trop, on met de l’essence et on crame tout.
VOIR OU À FAIRE SAMEDI 1ER
FÉVRIER
La MJC propose : un atelier musicale et d'écriture rap
>> 14h à 17h - Ouvert à tous et toutes.
Au programme : affûter sa plume et ses prods, et pourquoi pas, prendre le plateau lors de l'open mic qui ouvrira le concert le lendemain.
don gabo & kreg
À PROPOS DE DON GABO & KREG
Don Gabo & Kreg est un duo rap/électro aux allures de perroquet mazouté : un maelstrom de couleurs latines et de gris urbains.
En studio comme sur scène, Don Gabo et Kreg mêlent batterie, percussions et samples, offrant l’énergie du live tout en conservant une essence
électronique.
Forgé par 11 ans passés entre l’Angleterre et la Colombie, leur son se résume à cette formule : associer l’énergie des musiques latines aux textures denses de
l’électro. Un paysage sonore embrumé où la plume bilingue du lyriciste Don Gabo (français/espagnol) traverse un quotidien morose aux allures de film naturaliste.